Les suffixes collectifs
Les suffixes « -ar, -al, -edo, -eda » sont collectifs et servent à désigner un
lieu planté d’arbres ou végétaux en général de la même essence. Par extension,
les dérivés désignent parfois un lieu où se trouvent des choses ou des animaux
de la même espèce.
·
Le suffixe « -ar,
-al »
En français le suffixe équivalent est « -aie ».
On ne peut indifféremment employer l’un ou l’autre.
Notons, en général, que si le mot employé renferme la
liquide « r » il faudra alors utiliser
le suffixe « -al » et inversement, si
le mot renferme la liquide « l », on
utilisera le suffixe « -ar ».
Un trigal.
Un champ de blé.
Un zarzal.
Un buisson de ronces.
Un naranjal.
Une orangeraie.
Un robledal.
Une chênaie.
Un garbanzal.
Un champ de pois chiches.
Un arrozal.
Une rizière.
Un fresal.
Une fraisière.
Un pedregal.
Lieu couvert de pierre.
Un linar.
Une linière.
Un castañar ou castañal.
Une châtaigneraie.
Un pinar.
Une pinède.
Un manzanar.
Une pommeraie.
Un melocotonar.
Un verger de pêches.
Un pajar.
Un grenier à foin.
Un conejar
ou conejal.
Un clapier.
Un palomar.
Un colombier.
Un colmenar.
Un rucher.
·
Le suffixe « -edo,
-eda »
Ce suffixe contrairement à « -ar » et « -al » ne peut s’employer qu’avec
un mot désignant un arbre ou une plante.
Il est issu de l’ancien espagnol et n’est que très peu
utilisé. Il subsiste dans les noms propres ou les noms de lieux.
Una olmeda.
Une ornaie.
Una alameda.
Une allée de peupliers.
Una arboleda.
Un bosquet.
Un viñedo.
Un vignoble.
Un robledo.
Une rouvraie.
Una castañeda.
Une châtaigneraie.
Una peraleda.
Un verger
de poirier.
Una avellaneda, un avellanedo.
Une coudraie.
Una cereceda.
Une ceriseraie.
Una rosaleda.
Une roseraie.
Noms Propres
Cereceda (cereza), Pereda
(pera), Manzaneda (manzana), Avellaneda (avellana),
etc.